« Bongô ya Djal », l’invitation à la protection de l’environnement et du patrimoine culturel.

Le 6 mai dernier, l’incubateur culturel UP HIGH LAB a reçu dans ses locaux l’écrivain Aristide Atonkoumou dans le cadre de la dédicace de son livre « Bongô ya Djal ».
C’est autour d’un panel bien fourni constitué de Fidjil comme modérateur, Clotilde Atoga l’éditrice, Junior Haussin le critique et Didier Toko le paneliste que l’échange s’est fait. Un moment riche d’enseignements car après la brillante note de lecture faite par Junior Haussin, le public venu nombreux pour l’occasion a eu droit à une sensibilisation digeste sur un décor qui nous rappelle l’Afrique, le village. Bongô ya Djal, traduit de l’auteur par « les Fils du Sud » est un cri, une révolte contre ce développement qui inclue la disparition de nos origines, notre héritage. Ce développement qui désolidarise les membres d’une communauté, les disloque et les éparpille au gré en les obligeant, au travers des recasements à oublier leur histoire, leur origine, donc leur héritage; Surtout que ce développement ne lui profite pas vraiment.
Ce cri de coeur de Aristide Atonkoumou, motivé par la perte de son village maternel est une interpellation tant aux investisseurs, aux autorités administratives qu’à chacun de nous car en plus de veiller sur notre planète, nous avons le devoir de veiller sur nos cultures et traditions. Sensibilisation poursuivie par les mélodies de l’artiste Grimo qui, à la manière d’un griot racontait l’histoire en langue locale avec au centre du vin de palmes de raphia pour à chaque fois nous rapprocher de nos racines. Dans cette lancée, l’incubateur UP HIGH LAB dans son engagement pour la protection de l‘environnement et son courant de pensés « Futur Ancestral » nous invite tous à un retour aux sources pour retrouver nos repères afin de mieux construire notre avenir car une seule main n’attache pas le koki